Le domaine s’étend aujourd’hui sur dix-sept hectares. J’ai seulement planté 2,5 hectares, en 2016, en blanc et rouge. Les parcelles sont réparties sur cinq villages : Montpeyroux, Saint-Saturnin, Jonquières, Lagamas et Saint-André-de-Sangonis. Cela permet de bénéficier des particularités de terroirs différents.

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C’est aussi une certaine assurance contre les événements climatiques, car il est rare qu’ils se produisent en même temps sur des communes différentes.

D’année en année j’ai progressivement augmenté ma production, passant de 2000 à 50 000/60 000 bouteilles en vingt-cinq ans.

La reconnaissance de mon travail a commencé en 1995, quand le guide Gault et Millau a attribué la note de 18,5 à un de mes vins après une dégustation à l’aveugle.

Le marché international m’a ouvert ses portes, puis petit à petit ma notoriété s’est affirmée aussi sur le marché français, installant mes vins sur les plus grandes tables

La passion du vin et de la vinification

Fils d’enseignants, rien ne me destinait à me tourner vers les vignes et le métier de vigneron. Même si mon père, dès mon adolescence, m’avait appris le goût du vin et ouvert à son côté culturel.
Mais mes premières vendanges, commencées à l’âge de 14 ans, m’avaient convaincu que travailler dans les vignes était un travail peu intéressant. Mon rêve était alors d’élever des vaches Aubrac, fières et sauvages, sur le plateau du même nom.

C’est avec cette idée en tête que je suis parti faire des études supérieures d’agronomie à Bordeaux. Jusqu’à ce que des stages dans des châteaux viticoles et des rencontres décisives avec leurs maîtres de chai changent mon point de vue. Je découvrais que le travail de la vigne et la vinification pouvaient être passionnants.

Après une spécialisation en œnologie, j’ai navigué quelques années chez des vignerons réputés : Alain Brumont à Madiran, puis en Corse et enfin comme directeur d’une cave coopérative dans le Gard, pour essayer de montrer qu’on pouvait aussi faire de belles choses en coopération.

L’étape suivante fut de m’installer et d’acheter mes premières vignes. Après avoir mis une petite annonce, au début des années 90, c’est du côté de Montpeyroux que j’ai trouvé mon bonheur.